Les clichés de start-ups

« Pour réussir sa start-up, il faut au moins deux co-founders et un capital de départ ».

C’est le genre de banalités que j’ai encore entendu ce matin et qui me gênent profondément.

Comme si une accumulation de critères très précis pouvait garantir la réussite ou l’échec d’une aventure.

Par exemple, dans l’univers des start-ups, être solo-founder est un désavantage aux yeux des investisseurs. 

C’est plus risqué, car le mono-founder : 
- Peut abandonner
- N’a pas d’associé pour parler de ses doutes et moments de faiblesse
- Peut faire un burn-out, tomber malade ou mourir
- etc …

Pour autant, il ne faut surtout pas essayer de rentrer dans des cases.

Suis ton instinct et fais comme TU le sens.

Il vaut mieux être seul que mal accompagné.

Si tu as un super co-founder en qui tu as confiance et qui te complète, saute sur l’occasion.

Si personne ne correspond à tes attentes, ne force pas et lance toi seul.

Chez @Feed., je suis mono-founder et me suis rapidement constitué une structure efficace pour éviter les risques évoqués. 

J’ai recruté une équipe solide avec des managers autonomes et opérationnels qui sont de véritables piliers pour la société. 

J’ai aussi choisi des investisseurs maitrisant ma verticale qui pouvaient challenger mes idées et créer du débat (Poke Antoine Fine et Rodolphe Menegaux ;) )

Etre seul comporte aussi des avantages :

- On peut aller très vite et prendre des décisions sans perdre de temps. 

- On est obligé d’être responsable et d’assumer à 100% ce qui se passe. Je ne peux pas rejeter la faute sur mon co-founder. 

- On a beaucoup plus de parts que si il y avait 2, 3 ou 4 co-founders. 

En résumé, il n’y a pas de vérité, ni de recette secrète. 

Chaque histoire est différente, écrivez la votre.

(Si tu connais des mono-founders, mets-les en avant dans les commentaires).

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