L'entre-soi et la reproduction sociale dans les startups

La majorité des fondateurs qui lèvent beaucoup d’argent ont le même profil.

Pourquoi les investisseurs ne parient QUE sur cette catégorie d’entrepreneurs qui leur ressemblent, ont fait les mêmes écoles, ont la même vie, le même sexe et le même âge ?

Imaginez : Vous êtes en voyage, seul, à l’autre bout du monde. Des paysages à couper le souffle, une autre langue, une culture totalement différente.

Vous êtes dans le bus pour rejoindre un petit village quand soudain, vous entendez parler français. Que faites-vous ?

Vous abordez ce compatriote, car vous vous sentez proche de lui, vous savez que vous allez vous comprendre, avoir des sujets de discussion en commun, les mêmes habitudes… 

C’est exactement ce que font les investisseurs quand, au milieu des centaines de dossiers qu’ils reçoivent chaque semaine, ils détectent une personne qui a le même parcours qu’eux. 

Ils ont beaucoup d’argent à déployer, des multiples à atteindre et des LP’s qui veulent du résultat.

Ils jouent la sécurité en pariant sur le mimétisme social et les beaux diplômes qui les rassurent. 

On comprend mieux pourquoi en France, à cause de ce cercle vicieux, 1% seulement des entrepreneurs se sont fait seuls, quand 99% étaient avantagés par leur naissance. (écoutez « IAM - Nés sous la même étoile »)

Notre génération a une grande responsabilité et doit bousculer cette reproduction sociale, cette consanguinité élitiste nauséabonde. 

Il nous faut des preuves par l’exemple inspirantes, pour montrer que c’est possible, et motiver les jeunes défavorisés à faire mentir leur destin. 

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